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La sérénité, l'accomplissement et la fin d'une carrière (Partie 3)

Photo du rédacteur: Pierre MessierPierre Messier

Dernière mise à jour : 7 mars


Qu'est-ce qui m'a poussé à revenir à la compétition ? Plusieurs raisons, mais la principale reste ma contre-performance en 2019. Je ne retire rien au mérite de mon adversaire de l'époque, mais sans prétention, il n'a pas affronté la meilleure version de moi-même. J'étais préparé, certes, mais je l'avais sous-estimé. Je n'avais pas mis assez d'efforts au gym, et j'avais abordé ce combat avec une certaine légèreté.



À cela s'ajoutait un autre facteur : j'avais fait le voyage au Nouveau-Brunswick avec ma blonde de l'époque. Vous pourriez vous demander quel impact cela pouvait avoir sur ma performance. La réponse est simple : quand la personne que tu aimes doute de toi, quand elle ne croit pas en tes capacités et en tes ambitions, ça se ressent, et ça te pèse. Mentalement, j'étais déjà affaibli avant même de monter sur le ring.

Cette fois-ci, les choses étaient différentes. J'étais entouré de personnes positives, qui m'ont soutenu sans juger, qui ont cru en moi et en mon projet. Je peux vous assurer que ça change tout. Être bien entouré, c'est une force inestimable.

 

Passons maintenant à la deuxième raison qui m'a poussé à remonter sur le ring.

J’ai cette frustration en moi depuis 1988.

À 17 ans, j’ai participé aux championnats canadiens à Terre-Neuve. C’était la première fois que je prenais l’avion, et c’était pour aller boxer. Mon rêve olympique commençait à prendre forme.

J’avais déjà quelques combats interprovinciaux à mon actif, avec quelques victoires. Lors du championnat national, j’ai affronté un boxeur local, un Newfie qui frappait fort et qui n’était pas mauvais du tout. Le combat était serré. Je croyais en avoir fait assez pour l’emporter, mais le verdict est tombé : j’ai perdu.

De retour de la compétition, mon entraîneur de l’époque, Bernard Barré, m’a rassuré. Il m’a dit que j’avais livré une belle performance, et même Yvon Michel lui avait confié que c’était le meilleur combat qu’il m’avait vu faire. J’avais 17 ans et beaucoup de talent.

Depuis ce championnat, mon rêve était clair : intégrer l’équipe du Québec et aller me battre en Caroline du Sud, où elle participait chaque année à une compétition aux États-Unis. Malheureusement, une semaine plus tard Yvon Michel décide que je ne fera pas partie de l'équipe pour aller affronter les Américains, cette frustration est resté, que voulez vous, je voulais aller me battre aux États-Unis.

La motivation, c’est le moteur de tout. Sans elle, il n’y a pas d’effort, pas de progression, pas de combat. Pour moi, ce retour à la compétition est bien plus qu’un simple défi sportif, c’est une quête personnelle.



J’ai toujours été animé par l’envie de prouver, d’abord à moi-même, que j’étais capable de repousser mes limites. À 54 ans, certains pourraient croire que le temps de se battre est révolu, mais moi, je vois ça autrement. Ce combat, c’est ma façon de montrer que la passion et la détermination n’ont pas d’âge.

Je puise ma motivation dans mes échecs passés, dans les obstacles que j’ai rencontrés et surmontés. Chaque entraînement, chaque coup porté, chaque douleur ressentie me rappelle pourquoi je fais ça. C’est une revanche sur le temps, sur les doutes, sur tout ce qui aurait pu me faire abandonner.

Mais au-delà de la compétition, il y a aussi l’inspiration. Si mon parcours peut encourager d’autres à se surpasser, à croire en eux malgré les défis, alors chaque effort en aura valu la peine.

L'importance de s'entourer de gens positifs

Atteindre ses rêves demande du travail, du dévouement et surtout, un entourage qui croit en toi. S'entourer de personnes positives, c'est s'assurer d'avoir une énergie qui te pousse vers l'avant plutôt qu'une qui te retient. Les encouragements, le soutien, la confiance qu'on reçoit des autres influencent directement la motivation et la performance.

En réalisant cet exploit, j'ai aussi inscrit mon nom dans l'histoire en établissant un record personnel : être monté sur le ring pour une compétition internationale à 54 ans, et y remporter une victoire. Ce n'est pas rien. Peu de gens peuvent dire qu'ils ont osé faire ce que j'ai fait, et encore moins qu'ils l'ont accompli avec succès.

Si j'ai appris une chose dans ce parcours, c'est que nos rêves sont à notre portée, à condition de bien s'entourer, d'y croire et de ne jamais cesser de se battre pour ce qu'on veut vraiment.


Jai fait cet exploit avec tout mon cœur, ma passion pour le sport, pour me dépasser, pour me prouver (et je savais) qu'il me restait un ou deux bon combats en moi.

Je l'ai fait aussi en étant entouré de gens qui croyait que j'en étais capable, même des gens à distance qui me connaissent depuis des années, Messier quand il à quelques choses dans la tête il l'accomplie, même si il se pete la gueule! lol

Je vous souhaite un jour la sérénité d'avoir accomplie ce que vous voulez! Ne laisser pas un rêve inachevé si vous pouvez le faire! Ne laisser surtout pas une ou plusieurs personnes vous dire que vous êtes fou ou que c'est impossible, l'opinion qui importe est la votre, c'est tout! 

Entourez vous de gens qui crois en vous, qui ne vous juge pas, qui vous laisserons aller jusqu'au bout de vos aspirations. Que ce soit vos amies, votre partenaire de vie, votre patron, votre famille, ne vous laisser pas juger ni dénigrer dans vos aspirations de vie que ce soit dans le domaine sportif ou en affaire et même dans vos relations, vous êtes le seul responsable de votre vie et votre bonheur.

Maintenant, je peux dire mission accomplie, je suis allé au bout de ce que MOI je pense être capable, je dit aujourd'hui merci à la vie de m'avoir donner la possibilité d'accomplir mon rêve, c'est la fin, c'était mon dernier combat et j'en suis très satisfait et serein dans ma décision.

 



 
 
 

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